5 raisons de pourquoi tu dois savoir bien décrypter les étiquettes des tes aquarelles

Tu vas économiser de l'argent et obtenir des rendus plus lumineux, promis !!!

Dans mes débuts, comme beaucoup, je choisissais mes couleurs par coup de cœur. Plus ma palette était remplie, plus j’avais l’impression d’avoir du choix. J’ai passé des heures à faire des mélanges extrêmes, à remplir des cahiers de nuanciers…

👉 Résultat ? Temps perdu. Argent gaspillé. Et des rendus ternes.
Tu sais pourquoi ? C’est ce que je vais t’expliquer ici.

Quand tu penses "orange", tu penses naturellement à un mélange rouge + jaune, non ? Mais en aquarelle, un orange peut être un seul pigment, selon la recette du fabricant.

Exemple :
Orange pyrrole  transparent de chez Daniel Smith = PO71

  • P = Pigment

  • O = Orange

  • 71 = Code du pigment

Résultat : Cet orange est un mono-pigment et pourtant on aurait pu penser le contraire. Du même, un bleu peut avoir un mélange de 3 pigments, d’où l’importance de lire les codes !

À retenir : Plus il y a de pigments mélangés, plus tes mélanges ont tendance à devenir sales ou ternes. 

Derrière tes tubes ou pastilles d’aquarelle, il y a de petits symboles (souvent négligés) qui te donnent de précieuses infos :

  • Transparence

  •  Opacité

  • Résistance à la lumière

Même si toutes les aquarelles sont "transparentes", certaines le sont moins. Et une peinture semi-opaque posée trop tôt peut bloquer ou salir ce que tu poses ensuite.

À retenir : Apprendre à lire ces symboles, c’est apprendre à anticiper le comportement de ta peinture.

Voici comment ça change tout dans ma pratique

1)  J'ÉCONOMISE DE L'ARGENT

Si je sais que je cherche PO71, je peux le retrouver chez plusieurs marques… avec des noms différents !
Mais ce sera le même pigment (ou très proche), à des prix parfois divisés par 2.

2) J'ÉCONOMISE DU TEMPS

J’ai mis des mois à comprendre pourquoi mes rendus étaient ternes. Ce n’était pas moi : c’était le mauvais combo de pigments. Je te donne ici des clés pour gagner au moins 6 mois d’erreurs évitables.

3) JE GASPILLE MOINS DE PAPIER

Finis les feuilles jetées parce que les mélanges tournent au gris-boue. Aujourd’hui, je n’utilise quasiment que des mono-pigments.
Résultat :  des couleurs lumineuses, nettes, maîtrisées.

4) J'AI GAGNÉ EN CONFIANCE

Je maîtrise mes mélanges et ma palette est plus organisée : une zone de pigments transparents (90 % de ma palette) et une zone d’opaques (que j’utilise avec précaution, comme le lavande que j’adore 💜).

5) J'AI CRÉE MES PROPRES TEINTES

J’ai compris que "less is more", pas besoin d’une palette de 48 godets pour progresser.

Aujourd’hui, j’ai :

  • Une palette pour l’atelier (portraits, paysages, végétaux…),

  • Une mini-palette minimaliste pour mes sorties. Et avec ça ? Je vais plus loin, je vais plus vite, je vais plus juste.

et toi ?

  • Je pourrais te donner encore 10 raisons, mais je préfère que tu les découvres par toi-même.

  • Souvent, mes élèves veulent "faire vite" : peindre tout de suite, sans comprendre ce qu’ils utilisent. Et je les comprends ! Moi aussi, j’ai plongé tête la première… sans savoir nager.
    Mais avec ces infos, je t’invite à un chemin plus doux, plus solide.

  • Prends le temps : observe tes pigments, fais des tests techniques, apprends à les reconnaître par cœur.

Si l’aquarelle devient ta meilleure amie… Apprends à parler sa langue. Elle t’écoutera mieux, et tes œuvres te le rendront.

Bonus

  • Je partage régulièrement des tutos, des conseils techniques et des réflexions d’atelier dans ma lettre d’artiste.

  • Si tu veux progresser sereinement et t’épanouir dans ta pratique de l’aquarelle, abonne-toi dès maintenant.

1) LE NOMBRE DE PIGMENTS COMPTE … VRAIMENT !

2) LA NATURE DU PIGMENT CHANGE TOUT